Pays : USA
Genre : power-violence/screamo culte
Membres : Will Killingsworth (guitars, keyboards, sound collage) ; Jeff Salane (Drums) ; Geoff Garlock (bass) ; Jayson Green (words, percussions, keyboards) ; Tim Glowick (road crew), oui, c'est le bordel, désolé je ne fais que recopier la jaquette
Site : myspace
Je reste traumatisé, toujours cette sensation cette position fœtal tout habillé sous la douche, essayant de chercher le moindre réconfort... comment peut on à ce point tout détruire sur son passage, ne laisser que ruine fumante derrière et changer la face de tout un style en si peu de temps... il n'aura fallu que trois albums et environ 5 ans d'existence à Orchid pour totalement changer ma vision de la musique et encore influencer un nombre incalculable de groupes... Orchid a apporté au screamo et au hardcore la touche de folie qui parfois lui manquait. La violence viscérale. Le sentiment que l'urgence est la seule solution... troisième et dernier album, un album éponyme, comme un testament laissé à qui veut bien l'entendre que la musique peut te rendre fou...
Et pourtant, cet album apparaît comme plus accessible. 19 titres pour 25 minutes, c'est presque aussi long que les deux anciens albums réunis. Outre la violence hallucinante de certains morceaux, certains se veulent plus post-hardcore/screamo dans leur approche, plus long, lent, laissant la part belle à des riffs dissonants, à une voix désenchantée et une mélancolie presque palpable. Mais il n'en faudrait pas oublier qu'Orchid reste Orchid, un rouleau compresseur émotionnel capable de vous prendre aux tripes sans vous prévenir, tout malaxer et tout recracher à votre gueule, vous laissant misérable et pur victime de cette attaque auditive. Et même si je parlais d'accessibilité avec ces morceaux plus calmes donnant toujours plus de corps et d'épaisseur au groupe, n'oubliez pas qu'il s'agit toujours d'une sale bête féroce qui mord très fort...
Il y a tellement à dire sur Orchid (malgré étonnamment le peu de matière qu'a laissé le groupe derrière lui) qu'une simple chronique ne peut tout résumer. Il ne faudrait pas oublier cet étrange second degré dans certains paroles, quand ce n'est pas totalement du premier degré, direct, incisif, se moquant des clichés de la scène alternative ou même de la glorification en général... cette voix folle, l'une des meilleurs dans le style... ce mélange parfait entre riffs supersoniques et batterie folle... malgré une apparente facilité, Orchid n'a jamais été égalé et reste au panthéon des groupes du style, cet album en étant la parfaite synthèse, montrant tout ce dont le groupe est capable et se positionnant en parfait dernier témoignage, aussi poignant que violent. Le roi est mort et il a foutu un bordel monstre...
Pour les fans de : Orchid, Ampere, United Nations, Shikari, Punch...
Autres albums du groupe : Chaos Is Me, à venir...
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